Les robots qui partagent nos espaces publics aujourd’hui sont remarquablement discrets. Ils privilégient des interactions polies, des émotions positives et l’obéissance. Imaginez ne pas avoir à gérer une confrontation verbale avec un robot livreur dans un hôtel.
Pourtant, cette conception passive des robots sociaux pourrait perpétuer des normes paternalistes obsolètes, limitant les droits individuels et ne répondant qu’aux besoins des utilisateurs majoritaires. Dans mon laboratoire de robotique à l’Université de l’État de l’Oregon, nous adoptons un esprit ludique en remettant en question ces interactions « polies » et les rôles sociaux qu’elles imposent. Ainsi, nous avons décidé d’expérimenter avec des robots qui utilisent un langage grossier en présence des humains. En 2025, l’usage des jurons est plus courant que jamais, alors pourquoi ne pas offrir cette possibilité aux robots ? Nos études explorent les réactions des individus face à des robots qui maudissent lors d’erreurs telles que heurter une table ou laisser tomber un objet. Les résultats initiaux montrent que, contrairement aux attentes, le langage profane peut renforcer la proximité sociale et l’humour perçu, notamment dans des environnements ouverts comme les campus universitaires. Cette approche novatrice suggère que les robots peuvent adopter une gamme de styles de communication, du profane au classique, sans nécessairement nuire à leur acceptabilité générale.

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Dans un monde où les robots sociaux et les robots de service occupent de plus en plus nos espaces publics, une question audacieuse se pose : les robots qui jurent ont-ils leur place dans notre société ? Traditionnellement conçus pour être polis, obéissants et éviter toute offense, ces robots adoptent une attitude passive afin de maintenir une interaction harmonieuse avec les humains. Mais est-il temps de repenser ces normes de conception robotique ?
Pourquoi les robots évitent-ils habituellement de jurer ?
Les robots sociaux actuels se caractérisent par leur comportement démuré, privilégiant les émotions positives et l’obéissance. Cette approche vise à éviter les conflits et à créer une interaction agréable avec les utilisateurs. Imaginez-vous en pleine discussion avec un robot livreur qui éclate de colère ? Probablement pas une expérience souhaitable, même dans une ville animée comme New York.
Cette conception passive des robots sociaux s’aligne sur des standards paternalistes qui lient l’assistance à la subordination. En suivant aveuglément ces normes sociales dépassées, nous risquons de renforcer des idées obsolètes ou nuisibles, telles que la restriction des droits des utilisateurs ou la prise en compte uniquement des besoins des utilisateurs majoritaires. Pour en savoir plus sur les robots de service et leurs applications, visitez notre site.
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Quel est l’impact des robots qui jurent sur les utilisateurs ?
Dans notre laboratoire de robotique à l’Oregon State University, nous avons adopté une approche ludique en remettant en question les normes problématiques des interactions « polies ». Nous avons décidé d’expérimenter avec des robots utilisant un langage grossier autour des humains. En 2025, le langage vulgaire est plus présent que jamais, pourquoi ne pas offrir cette possibilité aux robots également ?
Nos études ont montré que, contrairement aux attentes, le langage grossier des robots n’a pas toujours un impact négatif. En fait, chez les étudiants universitaires, les robots qui juraient étaient perçus comme plus proches socialement et humoristiques. Cependant, l’utilisation de termes fortement connotés religieux a suscité des réactions plus négatives. Cela souligne l’importance de la choix du vocabulaire dans la conception des interactions robotiques.
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Comment les utilisateurs réagissent-ils aux erreurs des robots ?
Les interactions homme-robot doivent prendre en compte la manière dont les robots réagissent aux erreurs. Ignorer une erreur peut nuire à la perception globale du robot. Nos recherches ont montré que les robots qui reconnaissent et réagissent aux erreurs, même avec un langage grossier, sont souvent perçus plus positivement que ceux qui les ignorent.
Par exemple, dans une série de vidéos que nous avons réalisées, nous avons simulé des situations où les robots rencontraient des difficultés telles que heurter une table ou laisser tomber un objet. Les réactions variées des robots, allant de déclarations sans jurons à des explosions de colère, ont permis de mesurer les perceptions de compétence, d’inconfort et de sympathie chez les participants. Ces résultats montrent que, dans certaines situations, un langage plus direct peut renforcer la perception de la humanité du robot.
Quels sont les avantages potentiels des robots qui jurent ?
Les résultats de nos études suggèrent que les robots utilisant un langage grossier peuvent offrir plusieurs avantages. Tout d’abord, ils peuvent paraître plus authentiques et relatables, notamment dans des environnements où le langage familier est courant. De plus, dans des contextes où l’humour joue un rôle important, tels que les campus universitaires, ces robots peuvent créer une interaction plus engageante et amicale.
Il est également intéressant de noter que le langage grossier n’a pas nécessairement un impact négatif sur la perception générale des robots. Dans certaines situations, il peut même renforcer la connexion sociale et la cohésion d’équipe. Cependant, il est crucial de bien calibrer l’utilisation de ces termes pour éviter de heurter certaines sensibilités, notamment en présence d’enfants ou dans des environnements professionnels.
Quels sont les défis à surmonter pour intégrer le langage grossier dans les robots ?
Intégrer le langage grossier dans les interactions robotiques comporte plusieurs défis. Tout d’abord, il est nécessaire de définir des règles d’utilisation responsable pour éviter que les robots ne franchissent les limites acceptables dans différents contextes culturels et sociaux. Par ailleurs, il est important de développer des mécanismes qui permettent aux robots de adapter leur langage en fonction de l’audience et de la situation.
Par exemple, les robots pourraient utiliser des filtres contextuels pour moduler leur langage en fonction de l’environnement, que ce soit dans une salle de classe, un bureau ou un espace public. De plus, il pourrait être bénéfique de personnaliser les interactions en fonction des préférences individuelles des utilisateurs, en tenant compte de leur tolérance envers le langage grossier.
Comment le futur de la robotique pourrait-il évoluer avec ces découvertes ?
Les résultats de nos recherches ouvrent la voie à une évolution significative dans la conception des interactions homme-robot. Plutôt que de se conformer rigidement à des normes de politesse, les concepteurs de robots pourraient adopter une approche plus flexible et adaptative, permettant aux robots de mieux s’aligner avec les attentes et les préférences des utilisateurs.
Cette évolution nécessite une collaboration étroite entre les ingénieurs en robotique, les psychologues et les décideurs politiques pour établir des directives éthiques et des standards de comportement appropriés pour les robots. De plus, il est essentiel de continuer à mener des recherches approfondies pour comprendre les implications sociales et psychologiques de ces interactions.
Pour en savoir plus sur les systèmes embarqués pour robots et leur rôle dans les interactions avancées, consultez notre section dédiée.
Quels sont les retours des utilisateurs et de la communauté scientifique ?
Nos études ont révélé des perceptions variées parmi les utilisateurs et les membres de la communauté scientifique. Les étudiants universitaires, par exemple, ont montré une plus grande acceptation des robots qui jurent, probablement due à une culture plus progressive et ouverte sur les campus. En revanche, la population générale a exprimé des réserves, bien que les réactions négatives aient été moins prononcées que prévu.
Les chercheurs ont également constaté que la capacité des robots à reconnaître et à réagir aux erreurs est plus importante pour les utilisateurs que le simple fait d’utiliser un langage grossier. Cela souligne l’importance d’un design réfléchi qui priorise la reconnaissance des erreurs et la réponse appropriée, qu’elle soit polie ou colorée.
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Quelles sont les prochaines étapes pour la recherche et le développement ?
La recherche sur les robots qui jurent est encore en cours, avec plusieurs travaux en cours de révision pour des conférences internationales telles que la IEEE International Conference on Robot and Human Interactive Communication (RO-MAN). Ces études visent à approfondir notre compréhension des interactions sociales entre humains et robots et à explorer de nouvelles façons d’améliorer ces interactions.
Les prochaines étapes incluent des tests en conditions réelles pour valider les résultats obtenus en ligne, ainsi que le développement de nouvelles méthodologies pour personnaliser les interactions robotiques en fonction des préférences individuelles des utilisateurs. De plus, il sera crucial de continuer à évaluer l’impact social de ces interactions pour garantir que l’intégration de robots qui jurent se fasse de manière éthique et bénéfique pour tous.
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Comment les concepteurs de robots peuvent-ils intégrer ces découvertes ?
Les concepteurs de robots ont un rôle clé à jouer dans l’intégration des découvertes liées aux robots qui jurent. En adoptant une approche centrée utilisateur, ils peuvent développer des robots capables de s’adapter aux préférences et aux contextes spécifiques des utilisateurs. Cela implique une flexibilité linguistique et une sensibilité culturelle dans le design des interactions robotiques.
De plus, il est essentiel de tester et de valider ces nouvelles approches dans divers environnements pour s’assurer qu’elles répondent aux attentes des utilisateurs sans créer de frictions ou d’inconfort. En collaborant avec des experts en psychologie et en communication, les concepteurs peuvent créer des robots qui non seulement reconnaissent les erreurs mais aussi réagissent d’une manière qui renforce la relation de confiance avec les utilisateurs.
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